Tahiti est une île pleine de charme qui mérite le détour, et pas juste une escale rapide le temps de faire quelques courses !
En effet, c’est la plus grande de Polynésie française avec une superficie de 1 042 km2. Elle est aussi le centre administratif de la Polynésie française, puisque c’est là qu’est Papeete, sa capitale.
C’est également l’île la plus peuplée, 192 760 habitants en août 2017. C’est d’ailleurs probablement pour cette raison que beaucoup de voyageurs, à la recherche de tranquillité, ont tendance à l’éviter.
Toutefois, la majorité des habitants de Tahiti vivent entre Punaauia et Arue, donc sur une petite partie de l’île. Le sud reste tranquille.
Mouillages, carénages et marinas
Bien que nous ayons passé beaucoup de temps à Tahiti, comme beaucoup nous mouillons généralement à la marina Taina, c’est pourquoi nous ne connaissons pas tous les mouillages ni même toutes les marinas.
Il y en a énormément de petits mouillages tranquilles, dès qu’on s’éloigne un peu du centre.
Dans cet article nous parlerons donc seulement des endroits que nous connaissons bien.
Vous trouverez les différents contacts des marinas et carénages : mails, numéros de téléphone… sur notre article Tahiti, les adresses utiles.
Marina Taina
C’est là que sont basés la majorité des voiliers de Tahiti.
Elle comprend : une partie quais, une zone de corps-morts très étendue et même une petite zone de mouillages libre.
Attention, cette zone de mouillage libre risque d’être interdite prochainement, nous venons de lire cet article ce matin !
Cette marina étant très prisée, il n’est pas facile d’y trouver des places disponibles (même sur corps-mort) malgré le fait qu’un certain nombre de places soient réservées aux voiliers de passages.
De plus, les corps morts sont normalement prévus pour des navires de taille inférieure à 45 pieds (13m70). Les voiliers de tailles supérieurs sont parfois autorisés à les utiliser, ça a été notre cas. Vous devrez alors faire attention à ne pas toucher les bateaux voisins (ça nous est arrivé plusieurs fois donc nous ne les utilisons plus).
La zone de mouillage libre est souvent bien remplie et déborde sur le chenal. Il faut là aussi faire attention puisqu’une partie des voiliers est sur corps mort perso, l’autre sur ancre. Et surveiller régulièrement si le vent change.
Toutefois, peu importe où vous mettez votre voilier, vous aurez accès au ponton annexe, aux robinets d’eau potable et à la laverie.
L’accueil y est agréable, il y a plusieurs bars/restaurant dans la marina ainsi que des clubs de plongée et deux magasins d’accastillage.
À proximité de la marina (on peut y aller à pied), vous trouverez :
- Supermarché Carrefour
- Supermarché Marina
- Des petits commerces de proximités
- Un Mc Donald (pas d’accès internet comme on peut en trouver dans de nombreux pays, mais des jeux sympa pour les enfants, un coin pique-nique et une petite plage)
- Un espace de jeux pour enfant
- Un parc, avec accès plage.
- Il y a un arrêt de bus juste en face de la marina.
Papeete Marina
Seulement sur ponton.
Située dans le centre de Papeete, elle vous permet d’avoir un accès facile à toutes les commodités de la ville ! Ainsi qu’au bruit (elle est en bord de route deux fois deux voies).
Nous n’y sommes jamais allés (avec notre voilier), mais les amis qui y ont séjourné l’ont trouvé très bien (très pratique surtout) !
Yacht-club de Tahiti
Situé à Arue : Il comprend des quais + une zone de corps morts
Agréable et tranquille, le Yacht-club de Tahiti est encore plus souvent complet que la Marina Taina !
Bien plus petit, on y trouve tout de même clubs de plongées et clubs de voile et surtout une ambiance très sympa !
Technimarine
Principal carénage de Tahiti. Plus onéreux que ceux des îles il reste intéressant pour une sortie brève. En effet, c’est le prix à la journée qui est important, ils n’ont pas beaucoup de place de stockage.
Situé à Fare Ute, il a l’avantage d’être en plein centre de la zone industrielle. À proximité d’un grand nombre de magasins d’outillages et de matériaux. De nombreux professionnels du bateau sont également disponibles à proximité (mécaniciens, peintres, gréeurs, voiliers…).
Tahiti Nautic Center
Situé à Taravao, au sud de Tahiti, il est également à proximité d’une zone industrielle. Vous pourrez donc facilement y trouver tout ce qu’il vous faut même si pour des pièces plus spécifiques (anode particulière, presse-étoupe…) vous aurez peut-être besoin d’aller faire les magasins au nord de l’île.
Moins cher que Technimarine, l’ambiance y est très conviviale. Son principal inconvénient est d’être situé dans une zone pluvieuse, donc à choisir hors saison des pluies.
Petit plus : Un artisan voilier et un mécanicien marine viennent juste de s’y installer.
À voir/a faire à Tahiti
Comme dit précédemment, Tahiti est une grande île, il y a donc énormément de choses à voir ou à faire. Nous allons parler ici des choses que nous avons déjà vues ou faites et appréciées :-).
Je commencerai par ce qui est plus proche de Punaauia (si vous êtes à la marina Taiana) pour m’éloigner progressivement.
Il peut être intéressant sur cette île de louer une voiture afin d’en profiter pleinement. Les transports en commun n’ont pas d’horaires fixes, mais passent régulièrement dans la zone très habitée (entre Punnauia et Arue), mais se font rares dès qu’on s’éloigne de ces agglomérations.
Quelques agences de location de voiture, pas chère :
- Tahiti auto center
- Ecocar (il vaut mieux prendre une assurance avec franchise, car ils regardent vraiment le moindre détail au retour du véhicule)
- Pensez aussi à regarder sur les groupes Facebook, très actifs en Polynésie, comme par exemple : Louer/Échanger voiture ou scooter à Tahiti/iles
Au nord de Punaauia
Te Fare Tauhiti Nui, Maison de la Culture
Commune de Papeete, 6,4 km de la Marina Taina
Bibliothèque, médiathèque, petit théâtre… le pôle culturel de Tahiti.
L’ambiance y est tranquille et agréable. En bord de mer, on peut facilement y passer la journée à lire ou utiliser les ordinateurs avec accès à internet mis à disposition (gratuitement).
Jardin de Paofai
Commune de Papeete, 6,8 km de la Marina Taina.
Jeux pour enfants, tables de pique-nique, terrain de beachsoccer…
Un endroit sympa où se détendre avec des enfants.
Marché de Papeete
Commune de Papeete, 8 km de la Marina Taina.
Plus grand marché de fruits, légumes, poissons, viandes de Tahiti
Vous y trouvez également de nombreux stands d’artisanats : colliers, sacs, vêtements, accessoire… fabriqués localement.
Des ventes de sandwich, plat à emporter.
Des tatoueurs…
Rainbow Park Tahiti
Commune de Pirae, 15,4 km de la Marina Taina
Dans les hauteurs de Tahiti, à proximité du Belveder, très beau parc ombragé où passer une journée en famille.
Un parc animalier où on peut voir des animaux en liberté ou dans de grands enclos : canard, poules, paons, lapins, chevaux, chèvres…
Certes ce sont des animaux qu’on peut voir facilement en France par exemple, mais ils ne sont pas si fréquents en Polynésie et les jeunes enfants sont toujours ravis de les admirer.
Coin pique-nique, BBQ
Entrée : 500 XPF/personne – Tél. 87 252237, Manutea
Accrobranche : Des parcours d’accrobranche pour enfants et pour adulte.
Si vous allez à l’accrobranche, l’entrée du parc est gratuite.
Belvédère — Randonnée au mont Aorai
Commune de Pirae, 16,8 km de la Marina Taina
Un des plus beaux points de vue de Tahiti !
Le Belveder est un magnifique point de vue, situé à 600 m d’altitude, à proximité du restaurant « O Belveder ». Le restaurant est assez cher, mais très joli et doté d’une vue magnifique. Vous n’êtes bien sûr pas obligé d’aller au restaurant pour profiter de la vue.
On peut monter jusqu’au restaurant en voiture.
D’ici part le chemin de randonnée du mont Aorai. Point culminant de Tahiti (2066 m).
C’est une randonnée difficile (pas vraiment accessible aux enfants, à moins de les porter avec un porte bébé adapté) et dangereuse en cas de fortes pluies.
Il faut compter une journée complète pour l’aller-retour, la route pour le Belveder étant longue aussi, il faudra vous lever tôt !
Toutefois il est possible de passer la nuit dans l’un des deux refuges sur le trajet (Fare Mato 1383 m; Fare Ata 1841 m)
Plage de la pointe Venus
Commune de Mahina, 19,4 km de la Marina Taina
Une très belle plage de sable noir, et un bon spot de surf pour les débutants.
Un coin pique-nique.
Parc territorial de Te Faaiti
Vallée de la Papenoo, 26,5 km de la Marina Taina
C’est l’unique parc territorial officiellement classé comme tel.
De très belle randonnée dont une partie est faisable avec de jeunes enfants.
De nombreux gués à traverser, ce qui en fait son charme, mais peut s’avérer très dangereux par forte pluie.
Des sites archéologiques, pas toujours faciles à trouver, ce qui les rend mystérieux 🙂
Un endroit rarement visité à Tahiti à découvrir absolument.
Le trou du souffleur d’Arahoho
Commune de Papenoo, 29,6 km de la Marina Taina
Également appelé geyser maritime, c’est en fait une grotte sous-marine qui se prolonge par une cheminée d’où sort un puissant souffle chargé d’embruns lorsqu’il y a de la houle. Impressionnant !
Les 3 cascades de Faarumai
Commune de Papenoo, 31 km de la Marina Taina
De belles cascades, faciles d’accès. Un lieu très fréquenté (pour Tahiti, on est loin des foules des grandes villes quand même !)
Lavatubes d’Hitiaa
Commune d’Hitiaa, 45,1 km de la Marina Taina
Une randonnée assez difficile, généralement il est conseillé de la faire avec un guide.
Les paysages sont impressionnants !
Côté Sud
Musée de Tahiti et des Îles
Commune de Punaauia, 6,7 km de la Marina Taina.
Le musée de Tahiti et des îles est probablement le seul vrai musée de Polynésie française. Ce musée offre une vraie variété d’articles culturels polynésiens et différentes expositions pouvant venir de toute la zone pacifique !
Vous y découvrirez les fondements de la culture polynésienne.
Jardin d’Eau de Vaipahi
Commune de Mataiea, 40,1 km de la Marina Taina
Situé en bord de route, donc facile d’accès, un endroit fascinant où le milieu aquatique prend toute sa place. Agréable à visiter avec des enfants, l’eau y apporte une touche de fraicheur appréciable. Il y a toutefois quelques randonnées dans les hauteurs dont l’accès est plus difficile. C’est là-bas que nous avons fait certaines de nos plus belles photos de famille.
Jardin botanique Harrison Smith
Commune de Papeari, 43,4 km de la Marina Taina.
Un des plus anciens jardins de Polynésie. Il a été créé en 1919. Il y reste de très beaux arbres malgré le fait qu’il soit un peu délaissé, en effet il n’y a eu aucune nouvelle plantation depuis de nombreuses années.
À une époque on pouvait y voir des tortues géantes des Galapagos, mais je ne suis pas sûr qu’elles y soient toujours.
À l’extérieur du parc proprement dit, il y a une petite zone pour pique-niquer ou se reposer se baigner avec les enfants. Les voiliers peuvent mouiller juste en face de ce parc.
Plateaux de Taravao
Commune de Taravao, 60,2 km de la Marina Taina
Situé dans les hauteurs de la presqu’île de Tahiti. Il faut absolument une voiture pour s’y rendre.
Ils permettent d’avoir une vue magnifique sur les terres et le lagon environnants.
À la saison on peut aussi y voir des orangers.
Plage de Teahupoo
Commune de Teahupoo, 68,8 km de la Marina Taina
Une des plages les plus connues de Tahiti. Sa célébrité est due à la grande compétition internationale de surf « la Billabong Pro » maintenant appelée « Tahiti Pro Teahupoo » qui s’y déroule tous les ans (généralement au mois d’aout).
Hors compétition, c’est un site très tranquille.
Pour les débutants, il est conseillé de s’entraîner au surf près de la plage. Les professionnels iront sur la barrière située assez loin de la côte, si vous avez une annexe c’est plus simple !
Notre histoire à Tahiti
Mary y a passé plusieurs années pour ses études (de 2003 à 2009).
À partir de maintenant, « je » sera donc Mary.
C’est sur cette île que j’ai vécu sur mon premier petit voilier « Le Manao » avec ma sœur Lucie. Puis mon frère Louis. Pour finir par ma plus jeune sœur Laura.
Petit aparté sur l’histoire des voiliers familiaux :
Pour l’histoire, il y a d’abord eu le « Noé », le voilier familial. Puis le « Manao » pour que Lucie et moi, puissions poursuivre nos études à Tahiti pendant que mes parents travaillaient à Bora Bora.
Ensuite, Lucie est partie étudier en France et Louis m’a rejoint sur Tahiti. Puis Laura, la petite dernière, est venue nous rejoindre tous deux. Mes parents décidèrent donc d’acquérir un second petit voilier le « Loïra » pour les deux plus jeune.
Par la suite, dès que j’en ai eu les moyens, j’ai acheté mon propre voilier, le « Phénix ». Nous eûmes alors quatre voiliers dans la famille.
Pour l’instant, seul le « Manao » a été vendu, le « Loïra » est en vente, si quelqu’un est intéressé 🙂 et deux autres ont été achetés ! « Inae » par mes parents, comme résidence secondaire ou pour accueillir la famille.
Le « Shoe Shine », par nous, en chambre d’amis/lieu de stockage.
Donc cinq voiliers actuellement dans la famille. Oui, nous aimons vraiment les bateaux !
Revenons-en à nos moutons.
C’est à Tahiti que se trouve l’université de la Polynésie française de même que l’IUFM autrement dit le lieu de formation pour les enseignants de Polynésie.
Ainsi que la plupart des lycées et autres centres d’études supérieures, comme le lycée hôtelier où Louis est resté du BEP au BTS ou la CCISM école de commerce ou Laura a fait les siennes.
L’île de Tahiti offre de plus en plus de formation niveau supérieur. Ce qui arrange bien les gens comme moi qui n’ont guère d’envie d’aller faire leurs études en France (il fait trop froid) !
Toutefois, de nombreux jeunes partent faire leurs études ailleurs en métropole ou à l’étranger.
C’est également sur cette île que vivent actuellement mes parents ainsi que mon frère, sa compagne, et leur fille et ma sœur Laura et son compagnon.
C’est pour cela que nous y retournons régulièrement en général aux mois de juillet et décembre, pendant les vacances scolaires.
Comme je le disais, j’y ai passé une bonne partie de mon adolescence.
C’est là-bas que j’ai probablement vécu un de mes pires moments voilier.
J’avais alors 19 ans et étais seule à bord du « Manao », mes parents travaillant à Bora-Bora à cette époque, et ma sœur étant chez son petit ami.
Ce jour-là, la météo n’était pas bonne. Une grosse dépression était annoncée pour la nuit avec des forces de vent allant jusqu’à 100 km!
Ainsi en pleine nuit vers deux heures du matin la mer s’était levée. Mon petit bateau de l’époque était un karaté de 9,80 m. Le catamaran situé juste devant a commencé à déraper… Attrapant le « Manao » entre ses deux coques au passage… Le balcon avant fut bien vite arraché.
J’ai d’abord pensé à essayer de repousser ce navire dangereux, mais les vagues et la force du vent ne le permettait pas, à moins de mettre ma vie en danger.
Ne pouvant rien faire je me suis réfugié à l’intérieur du bateau, je l’avoue un peu paniquée. Je récapitulais alors dans ma tête les quelques affaires que je devais sauvegarder : mon ordinateur, mes papiers d’identité, mes cours… non quand même pas !
Mon voilier se retrouva un peu plus tard échoué sur la côte, je l’entendais raguer sur le fond. Je ne pouvais même pas débarquer à cause des vagues.
Heureusement, un voisin de bateau qui était sorti pour surveiller son ancrage remarqua que j’étais en difficulté. Il vint alors à proximité du « Manao » et je réussis à sauter dans son annexe. Je passais les quelques heures de nuit qui restaient à son bord (d’ailleurs encore merci à toi Michel du « Samba » !).
Le lendemain, par chance, nous fîmes connaissance avec un remorqueur qui généreusement dégagea gratuitement mon voilier des récifs (il reste encore beaucoup de gens généreux dans ce monde !) Heureusement, les voiliers anciens ont une coque épaisse, et même si on pouvait alors voir au travers de la coque, il n’y avait pas de voie d’eau.
Le voilier de ma sœur eut une histoire bien différente. En effet, celle-ci était chez son petit ami cette nuit-là. Quand elle se réveilla le lendemain matin elle eut la surprise en regardant du balcon de voir que son voilier n’était plus au mouillage.
Après recherche, il s’avéra que celui-ci avait dérapé pendant la nuit sur les bungalows de l’hôtel situé à proximité. Ceux-ci contactèrent donc un service de remorquage afin de le dégager et le tracter dans la zone portuaire.
Les quelques travaux à faire pour réparer mon bateau le « Manao » coûtèrent bien moins cher que le prix du remorquage du sien cette nuit-là !!! Peu de travaux pour elle sur le bateau, un solide ferro-ciment, il a bien abimé les bungalows, mais n’a subi quasiment aucun dégât !
Heureusement la force du vent étant supérieure à 100 km/h l’accident fut déclaré pour cause de catastrophes naturelles et nous n’eûmes pas à payer pour les dégâts subis par l’hôtel (nous n’étions pas assurés à l’époque ; nous avons pris des assurances pour tous les bateaux suite à cet incident!
Désolée ça part un peu dans tous les sens. Mais il y a de trop nombreuses choses à raconter et je ne sais pas vraiment par quel bout m’y prendre.
Dois-je parler de la fois ou en allant à l’université bien habillée, coiffée, avec mes affaires de classe, je glissais du ponton et suis tombé dans la mer. J’ai alors passé la journée avec mon jean mouillé et j’ai dû attendre un bon moment qu’il sèche. À cette époque, je me suis dit que ça ne se voyait pas, mais je n’en suis plus si sure. : /.
Ou bien les fois où le temps était très mauvais et où nous avons donc décidé ma sœur et moi d’aller à terre en petite tenue sous notre ciré et nous ne nous sommes habillés qu’une fois arrivée à la marina (en toute discrétion bien entendue !)
Ou encore de la fois où nous nous sommes fait voler notre annexe et que nous avons été bien embarrassés pour aller à l’école le matin. Nous avons alors fait dû faire du bateau-stop (ce qui a plutôt bien marché). Nous avions ensuite acheté un petit kayak gonflable en dépannage, il ondulait sur les vagues, c’était amusant, mais pas vraiment efficace.
Durant cette période nous sommes fait voler plusieurs fois notre annexe là-bas. Il y a même un moment où plutôt stressées nous nous réveillons régulièrement la nuit afin de vérifier qu’elle était toujours là. Par la suite, nous l’avons toujours cadenassée. Oui c’est vrai nous aurions pu le faire plus tôt, mais nous voulions avoir confiance en la nature humaine !!!
La vie sur un voilier, comme les autres comporte bien des hauts et des bas !
Il y aurait encore beaucoup de choses à dire, mais l’article commence à être bien long.
Je conclurai donc par le plus important : Tahiti restera principalement pour moi l’île où sont nés nos deux enfants Elyanne et Nayel. Et ne serait-ce que pour cette raison elle aura toujours une place importante dans mon cœur.
Et une pensée à la famille et les amis qui y vivent actuellement. Nous pensons régulièrement à vous.
Si vous avez aimé cet article ou s’il y a des choses que vous jugez importantes de préciser sur Tahiti, dites-le nous dans les commentaires. Merci !
5 commentaires
Laura
Tellement de choses à découvrir à Tahiti ! C’est un bon résumé des spots à ne pas rater ! 🙂
Lucie
Ahh… Les souvenirs du « grand mou »…
Mary & Anto
Oui ! C’est vraiment beaucoup de souvenirs ce chapitre sur Tahiti ! Dont beaucoup plutôt amusant ! Même si « le grand mou » ne nous faisait pas rire tous les jours, quand ça nous prenait un temps fou pour aller à terre :).
Alex
Merci de nous faire partager ces endroits magnifiques, plein d’infos pour en profiter sereinement et des anecdotes qui rendent l’article très vivant ! Il est peut-être long, mais il se lit d’une traite. Et je vous rassure, malgré les péripéties ça donne encore une furieuse envie d’y aller (surtout en période de confinement :-/ )
Mary & Anto
Tahiti est l’une des îles que nous connaissons le mieux en Polynésie, et pourtant chaque fois que l’on y repasse, on découvre de nouvelles choses.
Je suis contente que tu aies eu l’occasion de la découvrir un peu avec nous au travers de cet article. Et j’espère que tu auras l’occasion de la découvrir par toi-même par la suite. En attendant, il faut profiter de ce confinement pour rêver un peu.